Home sweet Home

A cause d'un impondérable, je me retrouve coincée dans mon trou à rats depuis aujourd'hui 3 jours. J'ai encore toute la journée de demain à me subir moi-même, et peut-être même celle du surlendemain. Et j'en ai marre.
Espérant pouvoir enfin sortir, faire quelque chose de ce week-end, et ne pas crever de faim d'ici lundi, j'ai tenté un déplacement jusqu'au supermarché : opération à priori réussie, et encourageante pour un éventuel déplacement plus conséquent, mais NON! L'effet combiné des antibiotiques et des anti-douleurs divers a eu des répercussions inattendues, subites, et des plus douloureuses, et je pense que mon week-end va être définitivement pourri.

Non pas que j'attendais quoi que ce soit de cet énième Halloween, mais tout de même. J'aime choisir de foirer mes week-end.

Je suis donc condamnée à me mater des séries jusqu'à plus soif, non pas que cela me déplaise, mais si j'avais su je me serais mise les bons morceaux de coté. Mais NON! Presque que du second choix.

En vrac:

-J'ai enfin commencé How I met your mother. Gentillet, plutot marrant dans le genre Friends des années 2000, mais péniblement déprimant... Vu que là, on a l'âge des héros, et franchement leur enthousiasme forcené et leurs problèmes de rêves sont un peu gonflants. Mais bon, pas de fausses promesses: pas à se taper le cul par terre en ce qui me concerne, mais globalement de bonnes phases, sympa.

-Crusoé: je pensais tomber sur une série un peu trash, avec un mec obligé de se bouffer le bras pour survivre, j'ai droit à Mac Gyver attaqué par les pirates au pays des Goonies . Bon, aussi je suis con, c'est a l'air d'être une série pour les enfants. (Même si je suis persuadée qu'il leur est plus utile de savoir comment se découper un bras pour le manger que de se construire un ascenseur en noix de coco.)

-Life on Mars version US: je jette du sel dessus et je crache par terre. L'original est un bijou, la version américaine, "simplifiée" pour un public supposé plus con, est d'une banalité à pleurer. Mais POURQUOI! Et évidemment, là où Life on Mars UK n'a eu droit qu'à une pénible diffusion sur NRJ12, LOM US est déjà, alors que les épisodes ne sont même pas tournés, achetée par une grande chaîne. On aide bien les gens à rester des cons, tout de même.

-True Blood: la pire série sur les vampires EVER, bien que réalisée par M. "Six feet under" himself. Mais mine de rien, cette série, adaptée de romans érotico -"horrifiques" avec des beaux vampires multisexuels blabla (la grande mode en ce moment aux US), fait beaucoup réfléchir. Sérieux! on s'interroge beaucoup... Oui, qu'est ce qui est le pire dans cette série? Le scénario de lycéenne en chaleur? Les dialogues de série Z? Le non-choix des acteurs? Les acteurs eux-mêmes? Ne vaut le coup d'être regardée que pour admirer le non-jeu et l'air débile de l'actrice principale, une jument blonde probablement bien moins vierge que son personnage de nunuche nymphomane télépathe, vu le seul moyen que je vois IMHO pour qu'elle ait eu ce rôle .
(J'ai tenu 3 épisodes et jette l'éponge, et pourtant je me suis tapée avec plaisir tout True Blood et Moonlight, sommets en mauvais actage et cuculteries pour la première, et manque d'originalité pour la seconde.)

-Pushing Daisies: mon petit bonheur de la semaine. Voilà comment devrait être la vie, en vrai.

-Dexter: Notre chéri semble se ramollir un peu, mais vu le bordel que ça à l'air d'être dans sa tête, et qu'il lui reste encore plein d'épisodes pour péter un ou deux câbles, tout va bien. Et puis bon, on l'aime trop pour lui reprocher quoi que ce soit. Et il se démerde tellement bien ce bâtard...(J'aimerai bien me trouver les bouquins, tout de même: le scénario de la série aurait complètement dévié de la trame originale, du coup guère de risque de Spoil.)

Avec tout, ça je sais pas ce que je vais faire de mon dimanche...

(et je me relirais demain, là il est tard, flemme power.)